[EC] Du coté obscur.

(...)
Pov bella
(...)
-Que veux-tu dire ? Tu as… vu mon futur ? Il va m’arriver un truc ? Ce n’est pas Edward qui…
-Stop ! me coupa-t-elle sèchement. Arrête de te faire des films. Non, je n’ai rien vu sur toi et non, Edward ne va pas te faire de mal. Mais je dois t’avertir cependant…
-M’avertir ?
-Oui, il est dangereux Bella. J’aime mon frère, malgré ses choix mais, il faut rester réaliste. C’est pourquoi tu dois être consciente qu’il représente un réel danger pour toi.
(...)

Pov Alice
-Amour, qu’est-ce que tu penses de celle-là ? fis-je en lui montrant une adorable petite robe bleue.
-Parfaite ! rigola Jasper en me couvant du regard. Comme les vingt dernières que tu m’as montrées, Alice !
(...)
Je me dirigeai d’un bon pas vers les cabines d’essayage, quand soudain…
-Alice, ça va ? Une vision, hein ?
J’acquiesçai de la tête alors que les images apparaissaient dans mon esprit. Jasper nous entraîna dans une des cabines et me fit asseoir sur le banc étroit, avant de s’agenouiller devant moi.
-Dis-moi ce que tu vois ! dit-il d’une voix calme, rodé par ce genre de situation.
-Bella… Edward… Oh non ! gémis-je alors.
(...)
-Edward ! Oh non ! Qu’as-tu fait ? lâchai-je faiblement, en tombant sur mon frère.
Il avait une mine affreuse, les traits paniqués et les yeux rouge vif.
-Je… Je ne voulais pas… Je suis désolé, dis-lui que je suis désolé, d’accord ? J’ai réussi à m’arrêter mais…
Il débitait ces mots à une vitesse bien trop rapide pour être compris par des oreilles humaines. Il avait l’air complètement perdu… sous le choc.
-Calme-toi, Edward ! Où est-elle ? Où est Bella ?
-Là-bas… Alice, tu dois la sauver…
(...)
Pov Edward
Un lâche. Voilà ce que j’étais.
Je m’étais enfui tel le pire des lâches.
(...)
-Alice, ne raccroche pas s’il te plait… Je veux savoir.
-Désolée Edward, je n’ai pas le temps de bavarder, là ! Je suis occupée à réparer tes bêtises. Elle est inconsciente, et on ne sait pas si on pourra éviter la transformation.
-Oh non ! gémis-je effondré. J’ai essayé, Alice… Je te le jure. Laisse-moi t’expliquer…
-Non ! Pas le temps. Désolée.
Et elle me raccrocha au nez.
(...)
Je montai à mon appartement et au moment d’ouvrir la porte, une voix féminine m’accueillit.
-Eddy ! Enfin te voilà ! me sermonna-t-elle gentiment, les mains sur les hanches. J’ai l’impression de ne plus te voir… Tu étais passé où encore ?
Je la regardais de haut en bas et remarquai qu’elle était toujours aussi belle. Je n’avais pas été honnête avec elle, je devrais peut-être tout lui dire… Où alors repartir sur de bonnes bases, essayer d’oublier Bella… Au moins pour quelques heures.
(...)